Bien que représentant 60% des acteurs agricoles du Burkina, les femmes ne sont pas nombreuses, à jouir du droit à la terre. C’est pourquoi les femmes rurales ont demandé et obtenu des engagements de la majorité au pouvoir pour faire  de leurs accès sécurisé à la terre  une réalité afin qu’à l’image de Nématou, elles puissent produire en toute sécurité et être des leviers surs du développement économique et social du pays.

A 56 ans, Nématou Nignan, est une des rares femmes du Burkina à jouir d’une attestation de possession foncière. Depuis, deux ans maintenant, grâce à une implication de son mari, elle dispose de deux hectares à elle même.  Et depuis l
ors, elle estime se sentir en sécurité avec ses deux hectares et  c’est avec fierté, qu’elle produit sur ses terres avec assurance et détermination du mil et des arachides pour nourrir sa famille.  Cette fierté, Nématou la doit à la possibilité qu’elle a désormais de travailler sa terre  à sa guise pour assurer le bien-être de ses six enfants et de sa famille entière. Sa fierté, elle le doit aussi, au fait que nul ne pourra l’arracher encore son capital foncier et qu’en cas de décès, c’est un héritage assuré pour ses six enfants.  Aux
hommes politiques, Nématou n’hésite pas à lancer un message de plaidoyer : je demande aux hommes politiques  de faire en sorte que toutes les femmes puissent avoir un accès sécurisé à  la terre. Elle joint donc sa voix à toutes les femmes rurales engagées dans le plaidoyer pour l’accès des femmes à la terre qui dans le cadre des élections municipales de mai 2016 exigent du Gouvernement le respect de ses engagements, notamment le respect du quota des 30% des terres aménagées aux femmes et l’opérationnalisation de la loi 034 relative au foncier. Ces femmes  veulent également que  de ses élections municipales, émergent des élus locaux capables de porter leur combat lié à l’accès des femmes rurales à la terre femmes rurales Burkina

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